2017 restera incontestablement une année importante pour la santé au travail : année à la fois d’approfondissement des actions engagées, notamment dans le cadre du troisième plan santé au travail (PST 3), et de transformations majeures liées aux ordonnances du 22 septembre 2017. La création du comité social et économique (CSE) en est l’illustration, de même que la mise en place des plans régionaux de santé au travail (PRST), fruit d’une forte mobilisation dans les territoires. Ainsi, au terme de l’année 2017, 17 plans régionaux ont été adoptés, représentant plus de 500 actions et couvrant l’ensemble des enjeux portés par le PST 3.
Autre pan essentiel de la rénovation du dialogue social consacré à la santé au travail en 2017 : la mise en place des Comités régionaux d’orientation des conditions de travail (CROCT) dans 14 régions sur 17. Il incombera aux acteurs territoriaux de faire vivre collégialement le dialogue social, notamment dans le cadre du groupe permanent régional d’orientation (GPRO), lieu de construction de la politique de santé au travail.
L’année 2017 marque aussi des avancées très concrètes s’agissant des chantiers prioritaires en matière de santé, sécurité et conditions de travail : en témoigne le renforcement des obligations de repérage avant travaux de la présence d’amiante ou l’élargissement de la campagne d’information en faveur de la prévention du risque de chutes de hauteur vers les TPE-PME. La prévention des chutes de hauteurs est un bel exemple de la collaboration entre l’État et les préventeurs institutionnels.
À travers le PST 3 et l’ensemble de ces actions, c’est l’être humain qui occupe une place centrale. C’est à son profit que les actions sont menées et non au bénéfice des institutions qui les portent.
Pour aller plus loin :
- Consulter la synthèse 2017
- Voir l'ensemble des rapports sur les conditions de travail